MES ESSAIS

Mes essais sont nés d’une même respiration : celle de la pensée intuitive. Ils explorent les liens invisibles entre le souffle, la conscience et le mouvement du monde. À travers une écriture poétique et méditative, j’y interroge le temps, la mort, le pardon, l’équilibre du vivant — tout ce qui façonne notre passage ici. Chaque texte, du Sphérisme à La Pensée intuitive, de Rencontre avec la Mort à Le Temps, n’impose aucune vérité : il invite à sentir, à écouter, à se relier. Ces essais ne cherchent pas à expliquer le monde, mais à le respirer autrement.

Vue d'ensemble:

Le Sphérisme,
né d’un silence



Non pas d’une idée, ni d’un raisonnement, mais d’une expérience que je n’ai d’abord pas su nommer.

Un jour, tout s’est mis à respirer différemment — le monde, les êtres, même mes pensées semblaient suivre un mouvement circulaire, comme s’il existait un rythme secret reliant tout à tout.

J’ai compris plus tard que ce n’était pas une vision mystique, mais une perception nue : celle de l’équilibre.

Ce que j’appelais “sphère” n’était pas une forme, mais un souffle, une manière d’être présent à la vie sans s’y opposer.

En écrivant Le Sphérisme, j’ai tenté de traduire cette révélation.

C’était moins un travail d’auteur qu’un acte de respiration — inspirer le monde, expirer la peur, et sentir que l’existence entière se déroule entre ces deux gestes.

J’ai voulu partager cette expérience non comme une doctrine, mais comme une invitation : celle de retrouver le mouvement naturel des choses, de comprendre que la vie n’est pas une ligne, mais une onde, une spirale, une danse.

Aujourd’hui encore, je ne prétends pas expliquer le Sphérisme.

Je le vis, je l’écoute, et je continue d’en apprendre les nuances à chaque souffle.

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La Respiration des Mondes
Un récit intérieur

La Respiration des Mondes est née d’un besoin d’aller plus loin que la pensée : d’entrer dans le mouvement même du vivant.

Après avoir écrit Le Sphérisme, j’ai compris que la pensée n’était qu’une étape. Il me fallait retrouver le geste premier : respirer.

Inspirer, expirer, assimiler — ces trois rythmes simples sont devenus le langage de tout ce qui existe, du corps à l’univers.

Ce livre, je ne l’ai pas écrit comme un philosophe, mais comme un témoin.

J’ai voulu raconter ce que j’ai senti : cette unité entre l’homme et le cosmos, ce lien silencieux qui fait de chaque souffle une onde partagée.

Dans ces pages, j’explore la respiration du temps, celle de la relation, de la création, mais aussi celle de la Terre, du numérique, de la souffrance et des contraires.

Chaque thème est une manière d’apprendre à respirer avec le monde, à retrouver la pulsation originelle qui nous relie à tout ce qui vit. La Respiration des Mondes n’enseigne rien : elle propose une expérience.

Celle d’un esprit qui s’ouvre, se libère et s’unit.

J’y ai mis ce que j’avais compris du Sphérisme : que la sagesse n’est pas un savoir, mais un souffle.

Et que tant que nous respirons ensemble, les mondes continuent de naître en nous.

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Rencontre avec la Mort,
un récit initiatique


Rencontre avec la Mort est sans doute l’essai le plus intérieur que j’aie écrit. Il n’est pas né d’une fascination morbide, mais d’une écoute — celle du dernier souffle, du silence entre deux battements de vie.
Après avoir exploré l’équilibre du vivant dans Le Sphérisme et le mouvement du cosmos dans La Respiration des Mondes, il m’a fallu affronter l’autre versant du souffle : celui qui se replie, se dissout, et pourtant continue de vibrer.
J’ai compris que la mort ne nous attend pas au bout du chemin : elle marche avec nous, discrète, patiente, complice. Elle est dans chaque expiration, dans chaque oubli, dans chaque transformation de ce que nous croyons être.
Écrire cet essai, c’était apprendre à respirer avec elle — non pour la vaincre, mais pour la reconnaître. J’y raconte ce que j’ai perçu au seuil de cette frontière : la mort n’est pas une fin, mais une translation d’énergie, une assimilation du vivant par le flux perpétuel.
Je l’ai ressentie comme un passage de conscience, un retour à l’origine des origines — là où la lumière et le néant respirent ensemble.
Rencontre avec la Mort est pour moi un hommage à cette continuité invisible qui relie la chair au cosmos, l’ombre à la clarté. Ce n’est pas un adieu à la vie, mais une révérence au mystère : celui qui fait de chaque souffle une renaissance.

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Essais poétiques,
la Pensée Intuitive


La Pensée Intuitive est née d’un élan silencieux — celui de traduire en mots ce que le souffle seul savait déjà.

Après Le Sphérisme, il me fallait descendre plus bas, dans la source même de la pensée : là où l’esprit ne raisonne plus, mais écoute.

Ce livre, je ne l’ai pas écrit pour expliquer, mais pour respirer avec le monde.

Chaque texte est une onde, une trace de ce dialogue intérieur entre le visible et l’invisible, entre la matière et l’intuition. J’y parle des fondateurs non pour les citer, mais pour les traverser ; des univers mâles et femelles, non comme symboles, mais comme souffles opposés qui s’unissent pour créer. J’y aborde le pardon, la résignation, le néant, le vide — non comme des concepts, mais comme des états du souffle. La Pensée Intuitive est un recueil d’essais, mais aussi un poème continu, une respiration d’âme.

C’est là que le Sphérisme prend chair : dans la sensation immédiate que tout vit, tout circule, tout renaît.

Je n’ai rien voulu prouver. J’ai simplement laissé parler ce qui, en moi, savait déjà : que la pensée la plus pure ne vient pas du savoir, mais du silence.

Ce livre est ma manière de rendre hommage à ce silence fertile, à cette intuition première qui, avant même le mot, donne au monde sa forme respirante.

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Le Temps,
un récit intérieur

Le Temps est né comme un prolongement naturel de ma quête.

Après avoir exploré l’équilibre avec Le Sphérisme, le mouvement du souffle avec La Respiration des Mondes, et la transfiguration avec Rencontre avec la Mort, je sentais qu’il me manquait encore quelque chose : le battement même de ce souffle, son rythme secret — le Temps.

Cet essai, je ne l’ai pas écrit pour expliquer ce qu’est le temps, mais pour le vivre, pour le sentir respirer à travers moi.

Car le temps ne s’écoule pas : il se replie, il s’étire, il se souvient.

Il est la pulsation du flux perpétuel, le cœur vibrant du Sphérisme.

En écrivant ces pages, j’ai voulu écouter le silence entre deux battements, comprendre pourquoi le passé ne disparaît jamais vraiment, pourquoi chaque instant porte encore la trace de tous les autres. J’ai découvert que le temps n’est pas une ligne mais une étoffe, un tissu vivant tissé par nos respirations, nos mémoires, nos gestes d’amour et d’oubli.

Le Temps est pour moi une méditation, une écoute du souffle cosmique. Chaque phrase y cherche l’équilibre entre la gravité et la lumière, entre la chute et l’élan. Ce n’est pas un essai de plus : c’est la continuité d’une expérience vécue, celle de l’unité du vivant. J’ai compris, en refermant ce texte, que l’éternité n’est pas ailleurs : elle habite chaque instant où l’on respire en conscience.

Car le temps, comme le souffle, ne nous emporte pas — il nous féconde.

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Cet essai est né d’un silence longtemps gardé — celui de la différence.

Non pas d’une revendication, mais d’une écoute : celle du souffle humain dans ce qu’il a de plus intime, de plus fragile, et de plus vrai. J’avais déjà effleuré ce thème dans Rencontre, sans oser encore lui donner forme.

Puis, avec le temps, j’ai compris que parler du désir, de la morale et de la diversité, c’était parler du cœur même du vivant.

L’homosexualité, dans ce livre, n’est pas un sujet de société : c’est un miroir tendu à chacun, là où s’affrontent la peur et la lumière.

En l’écrivant, je n’ai cherché ni à convaincre ni à défendre, mais à comprendre.

J’ai voulu explorer la relation dans ce qu’elle révèle de nous — notre besoin d’union, notre honte apprise, nos contradictions entre la chair et l’esprit. Ce texte est un retour au réel : un souffle dans lequel la diversité reprend sa juste place, non comme exception, mais comme expression du flux universel. Le Sphérisme m’a appris que rien n’est contre nature, car tout participe du mouvement du vivant. Le désir, la peur, la tendresse et la faute ne sont pas des opposés : ce sont des rythmes du même souffle.

L’Homosexualité – Vers la sphère réconciliée est né de cette certitude : que la paix ne vient pas de la conformité, mais de la réconciliation.

J’y parle de l’être humain, de son besoin d’aimer sans se justifier, d’exister sans s’excuser. Je propose la sagesse simple : celle de respirer en accord avec soi-même, au-delà des dogmes et des peurs. Car la véritable unité du monde ne réside pas dans la ressemblance, mais dans la reconnaissance.

Là où chacun, dans sa différence, devient un point de lumière au sein de la même sphère vivante.